غلط‌گیری‌ها

متن از Nanten - Français

  • la suite 2

    • Sa bouche s’emplit de salive pour l’odeur délicieuse de pain frais.
  • Les brioches moelleuses et roses, les petits pains croustillants aux graines de pavot, comme s ‘ils lui souriaient sur leur comptoir.
    • « Comment je peux vous être d’un secours? grommela avec mauvaise mine un boulanger replet à la moustache, jaugeant l’achateur d’un coup d’œil.
    • - Excusez-moi, à quel prix est votre brioche ? s’efforsant de dissimuler son émoi, s’informa Ééte.
    • - Deux monnais de cuire.
  • - Et votre petit pain ? - Trois.
    • » Éete soupira et sortit son dernier argeant sur le comptoir.
    • « En ce cas, une brioche, s’il vous plaît. - Bon appétit.
    • » Après avoir enveloppé la brioche d’un petit paquet en papier, la grosse moustache tendit le manger à l’achateur. « Et...
    • Comment peux-je passer au Temple ? eut la curiosité mesurée Ééte, prenant son pain. - Auquel ?
    • Si au Temple princnipal ?
  • - Qui a un gîte ? - Chacun.
  • Mais au Temple principal on donne encore un souper gratuit, grâce de Déesse.
  • Probablement, cela n’est pas trop pour toi.
  • » Le jeune homme secoua sa tête.
  • « Eh bien, c’est ton affaire, ça.
  • En bref, maintenant tu sortiras et montera par la rue.
  • En avant toujours, sans tourner.
  • Tu buteras contre son portail capital.
  • Mais ne t’attarde pas, le jour tombera bientôt... courir les ruelles... tu sais bien toi-même, c’est comment...
  • » Ééte hocha rêveusement sa tête et sortit de la boutique.
  • Les lumières des fenêtres commençaient à s’allumer au crépuscule cendré, les gros nuages bleuâtres se traînaient dans le ciel.
  • Le vent violent soufflait, versait la neige en pétales de pommiers sur la terre, enlevait la veste.
  • S’enveloppé plus fortement, Ééte se mit à montrer lentement par la rue, en mâchant sa brioche.
  • Les réverbères étaient éspacés et jetés la lumière verdâtre sur le pavé.
  • La nuit rattrapait.
  • Elle tomba sur la ville, elle la couvrit de son obscurité comme un châle serré et les premières gouttes de pluie tombèrent ensamble avec elle sur la chaussée.
  • Ééte pressa le pas, ayant hâte de s’abriter de l’intempérie et les ténèbres.
  • Il s’arrêta dans cinq minutes.
  • Il se trouva au carrefour.
  • La rue fit ici une fourche, en contournant un parc par delà la clôture torse.
  • Un réverbère seul éclairait ternement les bancs vides.
  • Le boulongeur ne mentionna rien de cette fourche.
  • Il ne lui reste que faire des suppositions tourner à droite ou à gauche...
  • L’adolescent regarda en confusion tout autour.
  • Il n’y avait aucun indicateur et pas une âme afin de s’enquérir de la voie.
  • Eh bien, il aura fallu user de magie.
  • Ééte avait mit la main dans son sac quand un coup de vent froid lui fit se figer.
  • Sa main dans le sac lâcha la boule de direction et serra une de sphères.
  • Ééte ne savait pas lequelle, mais quoi qu’il en soit...
  • Il se retourna vite.
  • Ses cheveux argentés luisaient en ténèbres, en flottant au vent comme les fils de toile d’araignée merveilleuse.
  • La peau pâle émetait le clair pareil au clair de lune et, sous les coups de vent, les pans de son énorme manteau noir s’élevaient comme les ailes.
  • Le sourire du vampire charmait.
  • Ééte cligna ses yeux, s’agroupant intérieurement.
  • “Oh... murmura une voix veloutée dans sa tête.
  • Quelle personne je vois...
  • Une vieille connaissance.
  • T’es-tu égaré, mon pauvre ?” « Chasses-tu, Vir ? s’informa de voix unie Ééte. - Je chasse.
  • » Pour cette fois, Virliss entra ordinairement en conversation, sans employer la télépatie, mais quand même, sa parole sonnait comme la musique insinuante qu’engloutissait la raison et la volonté.
  • “ Leur crâneuse vampirique, j’en ai envie de vomir”, se souvint Ééte des paroles du fugitif d’hier.
  • « Alors, chasse en autre lieu, proféra tranquille le jeune homme. Bonne chance.
  • Je suis bien aise de te voir derechef.
  • » Le manteau du vampire se dégonfla, perdant toute ressemblance aux ailes et la luminescence surnaturelle de sa peau et ses cheveux disparut.
  • Il se prit par le ventre à deux mains, se tordant de rire.
  • « Non, tu me plais ! expira-t-il enfin.
  • Ta conversation avec Les Immortels est bien courte, qu’en direz-vous ?. Grave...
  • Le vampire se redressa, s’essuyant les larmes dans les coins des yeux. Où vas-tu ?
  • - Au Temple de Mortis.
  • - Si au Temple principal ?
  • » Ééte hocha sa tête.
  • « Mais pourquoi si tard ?
  • - Je ne sais pas la voie.
  • - Eh bien, allons, je te conduirai !
  • » Le jeune homme avait fixé du regard scrutateur sur Virliss, mais juja que si L’Immortel avait voulu l’attaquer, il aurait été peu probable qu’il soit se mis à entreprendre des jeux composés.
  • C’est pourquoi Ééte hocha sa tête.
  • « Si cela ne te pose pas de problèmes.
  • - Il faut parle “si cela ne te cesse pas !” rit Vir, lui donnant une tape sur l’épaule.
  • Eh bien, moi, cela ne me cesse pas.
  • Allons, ou tu tomberas encore sur quelqu’un sans l’humour. Allons...
  • » Les jeunes hommes – maintenant tant Vir ressamblait à l’humain qu’il était impossible de distinguer – tournèrent à droit et montèrent vite par la rue.
  • Il bruina plus intense.

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