Corrections

Foulain est à 40 kms au nord d’Auberive, et le voyage s’était déroulé rapidement et sans incident.

Deux jeeps menaient la colonne et la troisième protégeait l’arrière.

La colonne s’était arrêtée à un kilomètre du village, sur un terrain élevé surplombant la zone, pour planifier l’attaque.

La première étape était de couper les fils téléphoniques, puis une section FFI sous le commandement de l’adjudant Meyer avait reçu l’ordre d’attaquer et de prendre la salle de garde.

Une autre section FFI, sous les ordres de l’adjudant Chodot, devait surveiller la route de Chaumont.

Une troisième section FFI, sous les ordres du lieutenant Lamy, devait attaquer deux trains de munitions à l’arrêt dans la gare avant de vider le maximum d’essence des réservoirs, de la charger sur les camions et de faire exploser le carburant restant.

Pendant ce temps, les trois jeeps SAS avaient patrouillé dans le village.

Bientôt, des coups de feu avaient retenti, signalant que le groupe Meyer avait pris les gardes.

Au début, l’adjudant était gravement blessé à l’œil gauche et, très encouragé par cela, l’ennemi oppose une forte résistance.

Entre-temps, les camions font le plein d’essence un par un, puis avait repris la route en direction de Leffonds.

L’opération n’était pas sans danger car, sous le feu, les hommes du poste de garde s’étaient emparés du pont du canal, il fallait donc travailler vite et s’enfuir rapidement.

D’un seul coup, de violents coups de feu avaient éclaté sur la route nationale 19 qui passe devant le site.

Un convoi SS composé de deux camions et de quelques voitures avait fait son apparition, venant de Chaumont et se dirigeant vers Langres.

Dès que le groupe de Chodot était de chaque côté de la route, ils avaient entrés en action.

Ils avaient essayé d’encercler les forces françaises.

Le groupe qui était occupé dans le dépôt avait reçu l’ordre de continuer à travailler.