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    • Le normal et la pathologique

    • Le philosophe Georges Canguilhem dans son livre Le normal et le pathologique paru en 1966 fait valoir que la maladie ne fait l’objet d’aucun savoir.
    • Il soutient que le vivant se définit précisément par sa normativité, c-a-d sa capacité de se créer ses propres normes.
  • Exister, selon Canguilhem, c’est la capacité d’outrepasser les normes existantes et d’en instituer de nouvelles.
    • De ce fait, la définition de la maladie ne peut pas reposer sur la mesure d’un écart par rapport à une moyenne statistique ou physiologique.
  • Le normal biologique est un concept de valeur et non un concept de réalité statistique.
    • Ainsi, le vivant porte sur son état un jugement de valeur en fonction de sa propre subjectivité.
    • « C’est, donc, d’abord parce que les hommes se sentent malades qu’il ya une médecine.
    • Ce n’est que secondairement que les hommes, parce qu’il y a une médecine, savent en quoi ils sont malades ».
    • Être en bonne santé , écrit Canguilhem , « c’est pouvoir tomber malade et s’en relever ».
    • La santé serait, ainsi, la mesure de l’adaptation au milieu et de la capacité individuelle à s’adapter aux variations de celui-ci .
    • Cette capacité, néanmoins, se restreint dans la maladie, qui se traduit par une réduction de la marge de tolérance aux « infidélités du milieu ».
  • La vie, selon Canguilhem, représente une activité de réponse à des informations provenant d’environnements internes et externes.
    • La vie fonctionne sur l’interprétation des codes au niveau cellulaire.
    • « La vie » écrit Canguilhem « fait depuis toujours sans écriture, bien avant l’écriture et sans rapport avec l’écriture, ce que l’humanité a recherché par le dessein, la gravure, l’écriture et l’imprimerie, savoir, la transmission de messages ».
    • Le vivant « se trompe quand il ne se place pas à l’endroit adéquat pour recueillir une certaine information qu’il recherche.
    • Mais aussi, c’est à force de se déplacer qu’il recueille de l’information ».
    • Il existe, donc, une capacité propre au vivant de se tromper parce qu’il est précisément capable de donner une certaine valorisation à l’information, pouvant entrer en conflit avec d’autres valorisations.

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