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Avant d’être père, j’étais certain de deux choses : premièrement, je voulais être un père, deuxiement, la vie d’un parent, surtout dans les premières années des enfants, est difficile.

Maintenant que j’ai été un père près d’une année, je peux dire que ces deux réalités ont été renforcé.

Tout le monde sait que la transition à être parent est difficile, voire l’une des choses les plus difficiles dans la vie.

Mais si je le savais avant, maintenant je comprends.

J’ai sous-estimé le niveau de difficulté, c’est certes.

Je peux vous parler des nuits blanches, ou le bazar dans toutes les salles de la maison, la manque du temps pour faire quoi que ce soit et cetera.

Mais il y a des difficultés qu’on ne parle pas beaucoup mais symbolise la vraie difficulté d’être parents : la solitude, les disputes entre parents, la manque de soutien des amis ou de famille, la dépression… C’est difficile pour les mères, certes, mais c’est aussi difficile pour les pères, surtout ceux qui veulent partager la journée d’être parent en toutes ses formes (et pas quitter la maison au moindre cri du bébé).

J’ai marqué un mode de comportement chez les pères un peu différents des mères.

Tout d’abord, les attitudes et l’attente au niveau des pères laissent beaucoup à désirer : les résultats sont que les pères ont beaucoup moins de soutien, même si les pères assument de plus en plus de responsabilité de nos jours.

Pour nous les pères, c’est un peu décourageant quand les touts petits veulent leurs mères (le confort, l’allaitement et cetera), renforcent la pensée que nous ne sommes pas capables de se les occuper tout seul.

C’est difficile quand on sort pour participer dans les activités mais il n’y a pas d’autres pères en vue.

Il est peut-être vrai aussi que les hommes ont plus de mal à s’ouvrir a des autres, surtout entre hommes, même amis.

Moi je sais j’ai du mal à admettre quand j’ai un problème, et j’essaye toujours de les résoudre tout seul si j’en suis capable.

Nous avons aussi la tendance de perdre le contact avec des amis : j’ai récemment essayé de rétablir le contact avec quelques amis, et j’ai trouvé que, même si c’est seulement via emails ou Skype, c’est mieux d’être complétement coupé de tout contact.

D’avoir quelqu’un avec on peut parler franchement- des vieux amis par exemple- est crucial pour remonter le moral, soit en rigolant, soit en parlant des choses plus sérieuses.

C’est une chose merveilleuse, et me donne une nouvelle perspective de, et aussi une nouvelle motivation dans, la vie.

Je ne m’attends pas à des milliards des bons moments nous partagerons ensemble.

A tous les nouveaux pères : apprécie ses moments, car il ne dure pas pour toujours, et s’il vous plait, n’oublie pas que si tu te trouve dans l’oubli, sache que tu n’et ni seul ni est-tu obligé de continuer seul.

N’hésite pas de parler avec quelqu’un, même si c’est seulement quelques minutes aujourd’hui : un sourire peut changer le cours du jour.