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La Chine, l'ADN et la sécurité

• La police chinoise connaît depuis maintenant l’ADN et autres données biométriques des habitants de la ville de Xinjiang.

• Cette ville est habitée pour des Ouïghours, d’origine turcophone et de religion musulmane, et des Chinois Han.

• Xinjiang est connue pour les nombreux affrontements entre ceux deux groupes ethniques finis à chaque fois par l’action de la police qui réprime durement la minorité musulmane.

• Pour les autorités chinoises, une meilleur protection de la sécurité des citoyens impose cette initiative unique dans le monde.

• Plusieurs fois, on a entendu des responsables de la sécurité dans des pays démocratiques parler sur les avantages de disposer d’une banque de données qui permettrait d’identifier scientifiquement et sans aucun marge d’erreur à chacun d’entre nous grâce, fondamentalement, au ADN, et aussi d’autres informations biométriques.

• Profiter des avances de la science et de la technologie pour rendre notre société plus sécurisée semblent être des arguments bien solides.

• Avec une banque de données universel, la police serait capable d’identifier très rapidement tous les impliqués dans des actes criminels à la seule condition de trouver des restes d’ADN.

• Ils pensent que l’on ne devrait jamais laisser une information si précieuse dans les mains des responsables politiques.

• Ils pourraient être utilisés pour d’autres fins à ceux supposés et mettre en danger la liberté des citoyens.

• Cette majorité de citoyens manifeste ainsi une énorme méfiance auprès le pouvoir.

• Peut-être qu’ils ont bien raison de se méfier.

• La Chine vient de franchir un cap que d’autres pays suivront plus tôt que tard.