Pataisymai

Text from Nanten - Français

  • la suite 1

  • - Déesse, mais pourquoi fais-tu venir ici des ignorants pareils ? leva ses yeux au ciel le professeur.
  • Dites-moi votre nom, d’où êtes-vous et quel est votre niveau de magie.
  • - Le niveau ? mormotta en confusion le compétiteur.
  • Ma foi, je... je ne sais pas...
  • - Votre nom et votre origine.
  • Ne dépensez pas mon temps. - Mais...
  • Oui, bien sûr, le jeune homme sourit confusement.
  • Pardonnez-moi...
  • Je m’appelle Ééte, je suis des Hauts Gués, ils sont aux environs de Kolinos...
  • » Le professeur sourit du bout de sa bouche, sans lever la tête de la feuille sur laquelle il prenait ses notes.
  • « Oui, cela est pas près, pas près...
  • Maintenant, nous retournerons à la détermination de votre niveau.
  • Qui vous donnait les leçons ? - Personne.
  • Je suis un autodidacte.
  • Je conjurais la maladie des vaches.
  • Je détournais les morts vivants inférieurs.
  • Encore, je sais user les sphères. - Quelles ?
  • - Hier, j’ai usé la Sphère d’Illusion afin de sauver un Mortel de la Chasse Sauvage. Par example...
  • » toussotant confusement, ajouta le jeune homme.
  • Le maître leva sa tête et regarda l’interlocuteur pour la première fois avec l’intérêt.
  • « Parlez-vous que vous pouvez avoir dépisté la Chasse Sauvage...
  • à l’aide de la Sphère... seulement ?
  • - Eh... oui, sourit involontairement le compétiteur.
  • J’ai prié la Déesse de l’aide, comme d’habitude. - Hum...
  • Laissons la Déesse tranquille. Écoutez-moi...
  • Le maître jeta le regard sur ses notes.
  • Écoutez-moi, Ééte.
  • Je ne veux ni vous gronder ni vous vanter.
  • Mais ce que vous me venez de raconter est soit les bobards de toupet inouï soit le talent du pouvoir et rareté inouïe.
  • Votre famille avait des Immortels ?
  • » Ééte secoua sa tête.
  • « De plus, vous avez une telle sincérité, sourit le mage.
  • Avec une telle déclaration.
  • Alors, un tel pouvoir, d’où vous a-t-il tombé, si ces ne sont pas vos parents nobles ?
  • Vous taisez-vous ?
  • - Je... ne vois rien d’extrairdinaire en maniemant de sphères.
  • Elles m’ont dépanné auparavant aussi ».
  • Ééte haussa les épaules.
  • Le magicien claqua ses lèvres. « Bon...
  • Pour le momant, nous écriverons « Le niveau déclaré est au-dessus de la moyenne ». Voila...
  • Avec le point d’interrogation.
  • Maintenant, écoutez-moi, mon jeune homme.
  • Jusqu’à ce que vous avériez vos capacités – notez que nous ne posons pas la question de vos connaissances – personne n’est en droit de vous donner l’immunité, mais... si vous m’avez dit le vrai...
  • En un mot, suivez un bon conseil.
  • Si vous avez dit le vrai, votre pouvoir est inestimable et il serait fâcheux de le perdre par mégarde regrettable.
  • Ne restez pas dans la territoire de l’Université.
  • Passez la nuit dans la ville, dans le Temple de Mortis, c’est le plus sûr : là, vous serez en sécurité absolute.
  • Le surlendemain, à neuf heures du matin, vous arriverez à l’examen d’entrée à l’auditorium numéro trente.
  • Je vous conseille de le trouver à l’avance, parce qu’on ne devrait pas venir trop tard à l’examen.
  • Voila votre laissez-passer, c’est sur lui qu’on mettra la résolution de votre passage... ou non.
  • Sauf lui, n’avez rien sur vous. Allez.
  • » Ééte, sans savoir retenir sa joie, prit la mince feuille du laissez-passer et, sans détacher son regard du sceau rayonnant sur elle, se dirigea vers la sortie.
  • « Ce garçon a toutes les chances devenir L’Immortel Vivant, sans se transformer à l’immort supérieur, le suivant du regard pensif, hocha sa tête chenue le professeur.
  • L’Immortel Vivant pas Né mais Transformé !
  • Pour la derrière fois, cela s’est passé il y a mille cinq cents ans...
  • Je prie Déesse qu’il survive au cours ces deux jours !
  • » ...Il se trouva qu’il n’est pas facile à découvrir l’auditorim numéro trente : Ééte allait s’embrouiller dans les entrelacemants des escaliers, corridors et passages, mais les adeptes et les sorciers ne lui refusaient jamais de l’aide, et l’auditorium se trouva finalement.
  • Gardant juste la voie là-bas dans sa mémoire, Ééte quitta l’Université.
  • Le vent froid soufflait sur la ville et les gros nuages gris glissaient lentement du large.
  • Il semblait que le temps serait derechef à l’orage cette nuit.
  • Les gens se hâtaient pour leurs affaires, sans faire aucune attention au passant mal habillé.
  • Ééte allait lantement entre les vitrines de boutiques riches, en regardant les prix et en ruminant pour quel argent il acheterait la tenue de l’Univercité.
  • D’ailleurs, il samblait que les étudiants touchaient leur subvention ?
  • Près de la boulangerie, le ventre donna de ses nouvelles par un gargouillement affamé.
  • Fouillant dans ses poches, le jeune homme en tira deux petites monnaies de cuivre, tout ce qui lui resta.
  • En route, il gagna son pain, en montrant des trucs de magie dans les villages ou en acomplissant un petit travail du genre de traitement du bétail ou la recherche des choses égarées pour les paysans...
  • Mais qui le serait étonné ici, dans la capitale ?
  • Il était intéressant, combien était nutée au Temple ?
  • Il avait faim sans merci.
  • Ééte n’avala pas un grain dès la soirée d’hier.
  • Rejetant l’indécision, le jeune homme entra à la boutique.

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