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Quand je me sens fatigué après une longue journée d’étude, qui est souvent pleine d’activités fastidieuses, qui impliquent une lutte continue bec et ongles pour les notes et la justice, je veux m’éloigner de la vie urbaine et respirer profondément autour de la nature.

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été un villageois de bout en bout, même si j’ai vécu dans une mégalopole toute ma vie consciente.

Je suppose que la soif d’une vie tranquille a été héritée de mon père.

Quand je cherche le repos et le soulagement, je ferme les yeux et je rêve de mes premières années d’enfance, que j’ai passées avec ma famille à la campagne à côté de la forêt de séquoias.

Chaque matin était une aubaine pour moi parce que je me réveillais tard de la lumière radieuse et brillante du soleil, qui pénétrait dans ma chambre et chatouillait mon visage.

Je me suis levé avec jubilation parce que je savais que j’allais courir à la hâte vers la chambre de mes parents et sur mon chemin, je rencontrerais notre chien hirsute qui me tiendrait compagnie, sautant et envisageant la promenade matinale à venir.

Quand j’ai rencontré mes parents après une longue nuit de sommeil, mon père m’a pris la main et nous nous préparions pour notre promenade matinale.

Ces premières minutes à l’air frais ont toujours été incroyables.

Ils m’ont rempli de puissance et de santé et m’ont excité.

Ils ressemblaient à un mur puissant, qui prenait soin de notre paix chaque nuit et nous offrait une scène de sécurité.

Pendant que mon père et moi marchions dans l’allée des séquoias, il pouvait poser sa main sur ma tête pour doigter doucement mes cheveux de bébé ondulés.

À ce moment-là, je me sentais si petit par rapport à lui.

Je ressentais tout l’amour de l’Univers et je savais avec certitude que mon père me protégerait toujours comme ces énormes séquoias.

Nous marchions habituellement pendant une heure, regardant notre chien exubérant courir au loin avec de longues oreilles dansantes et amusantes, et de puissants séquoias nous accompagnaient.