Corrections

Suite à la lecture du numéro spécial de mois de janvier dédié aux candidatures progressives des artistes aux postes politiques, en tant qu’une des lectrices régulières du magazine « Vers une meilleure politique », j’ai senti la responsabilité de réagir à la position prise par l’éditorial.

Bien évidemment, je ne nie pas le rôle important que les célébrités puissent avoir dans les enjeux sociaux, culturels ou politiques.

J’approuve même qu’ils profitent de leur popularité afin de tirer l’attention du public sur les problématiques majeurs d’actualité, les sensibiliser et mobiliser pour défendre une cause capitale ou encore de jouer le rôle de porte-parole en faisant des critiques constructives sur les sujets d’intérêt commun.

Néanmoins, pour être en mesure de prendre de bonne décisions qui entrainent le bien-être collectif, les candidats devraient impérativement bénéficier d’une vaste connaissance dans les domaines social, économique, culturel et politique.

C’est pourquoi je suis convaincue qu’une réputation sociale acquise à cause d’un pur talent artistique ou charismatique est très loin d’être suffisante.

En définitive, bien que je sois favorable à la présence des représentants de différents groupes et catégories sociales dans le monde politique, à mon sens, l’intégration croissante des artistes fameux mais incompétente dans ce cadre, devrait être freinée.

Je suis donc étonnée, voire indignée, de voir que ce mouvement soit prôné par ce magazine, souvent plus attentif et rationnel.

En effet, je crois que la progression ne serait pas possible si au moment de prendre des décisions importantes, telle que l’élection d’un candidat, nous mêlons les émotions affectives avec le raisonnement.