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Le 11 septembre 1944 (5)

• Entre-temps, le lieutenant Robertson et le reste de la patrouille étaient retournés à leur base de Larivière dès que le convoi allemand avait dégagé la zone et qu’ils avaient pu traverser la route principale.

• Jim est officiellement mort à Varennes parce que son décès y a été enregistré, et selon la loi française, un décès doit être enregistré là où il se produit.

• Le lieutenant Robertson fait remarquer qu’il n’a vécu qu’une heure après l’accident, et Yves est tout à fait sûr qu’il était mort lorsqu’il avait été enlevé de la maison des Lepoan, mais même aujourd’hui, les maires de Damrémont et de Varennes ne seront pas contents que je fasse cette remarque, car, selon le protocole, Jim fut déclaré mort par le médecin de Varennes.

• Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cela devrait être important, car ces choses se sont produites pendant l’occupation.

• Toutes les personnes impliquées étaient susceptibles d’être fusillées si les Allemands découvraient qu’elles aidaient les troupes britanniques, et les représailles auraient pu être dévastatrices, comme nous le savons du massacre d’Oradour sur Glane, qui est un exemple notoire des représailles brutales des nazis à toute résistance.

• Il y avait eu des massacres et des maisons brûlées dans la région de Damrémont et les Lepoans et les Maquisards savaient qu’ils prenaient un risque énorme.