Corrections

Malgré cette critique l’étude de l’ADEME reste un bon exercice et une contribution remarquable au débat nationale sur la transition énergétique.

C’est la première fois « qu’une agence qui dépend directement du gouvernement propose un vrai scénario de transition.

» Elle confronte « les objectifs fixés par la France dans le cadre de ses engagements internationaux [et nationales] » avec la mise en œuvre d’orientations, en partie très ambitieuses, en faveur d’un abandon du pétrole en 2050 ce qui devrait faire rester le bilan économique de ces scenarios en balance.

Elle respecte l’engagement politique du gouvernement de réduire la proportion nucléaire au 50% jusqu’à 2025 et de produire au moins 23% de sa consommation énergétique final des énergies renouvelables d’ici 2020.

Elle reconnait que le monde après Fukushima n’est plus le même et des autres pays, surtout les pays scandinaves, nous donnent des exemples comme une transition énergétique avec une forte proportion des énergies renouvelables est faisable en réduisant la facture énergétique et la dépendance politique du pays.

Pourtant, une proportion d’environ 60% des énergies renouvelables intermittentes dans le mixte électrique en 2050 est une situation sans précédente sur laquelle existe seulement des études...

Le débat national sur transition énergétique promet de devenir un débat très intéressant.