Corrections

Tekstong galing sa Skyelight - Français

  • « Ma Vie à Bordeaux- Première Partie »

  • 2011, 27th Janvier j’ai commencé un voyage.
  • J’étais en route à Amsterdam, mais c’est un tout autre voyage qui marquera beaucoup plus ma vie.
    • J’ai commencé d’apprendre le français.
    • J’ai appris à compter les nombres, ou plutôt un jusqu’au dix.
    • Je me souviens aussi que j’ai mémorise quelques couleurs ; bleu, rouge, noir- je sais, ils sont tellement faciles !
  • Mais on doit commencer par le début.
  • Petit à petit on fait de bon progrès.
  • J’ai appris les phrases essentielles ; « j’ai faim » , « j’aime ou je n’aime pas », « je veux et je veux dormir ».
    • Quatre mois plus tard, avec ce vocabulaire très limité, je me suis lance dans une nouvelle vie, à Bordeaux.
  • Je voulais apprendre le français, faire des nouvelles connaissances, vivre une autre vie.
  • C’était cela, le plan.
    • Toutefois, ce n’était pas si facile que j’ai imaginé.
  • C’était une expérience que j’aimais et je n’aimais pas!
    • Il y avait des moments forts heureux, et des moments où je croyais d’être en enfer !
  • En tout cas, c’était la fin d’un chapitre de ma vie, et le début d’un autre.
    • Les premiers trois semaines, je me suis inscrit à un cours rapide pour apprendre le français.
    • Toute suite, j’ai réalisé que je n’ai ni les compétences ni les le moyen de les avoir ; je parlais à peine le français, et personne ne parlais anglais, ou s’ils peuvent, ils ont complètement refusé.
  • C’était leur façon d’enseigner.
  • Le travail a commencé dès la quatrième semaine, et j’avais peur.
  • Je ne peux pas te dire à quel point j’avais peur !
  • J’ai toute suite compris que, malgré leur jeunesse- de trois au cinque ans- les enfants savent parler beaucoup plus que moi et ils étaient déjà très malins !
  • Dans cette capacité, les enfants- surtout eux qui aiment jouer- ont beaucoup profité de mon hésitation et timidité !
    • « Eh, Skye, pourquoi tu parles Espagnole ?
  • » « Eh, j’ai pas compris ».
  • Zut… Mais je te dis d’arrêter !
  • Ne faut pas frapper quelqu’un !
  • Sois gentille, partage les jouets !
  • « Skye, je n’ai pas compris !
  • » Bien… Mais il y avait pire encore.
    • Je n’ai pas vous expliqué.
  • Il y avait un dragon.
  • Vraiment, je ne mens pas.
  • Dès que nous nous sommes rencontré pour la première fois, il semblait qu’elle ne m’aimait pas.
  • Je tiens même à vous dire qu’elle me même détestait. Je m’explique.
    • Pendant les premiers deux mois, j’ai gâché ma vie en vivant avec une vieille dame qui « s’occupe » des étrangers.
    • Nous étions sept, et cela fait beaucoup d’argent comme récompense ; pour cet argent, elle devait subvenir aux nos besoins, surtout de la nourriture (seulement le petit déjeuner et le diner, elle était stricte), donne-nous notre propre petit chambre, une douche par jour (on était mitraillé de cris si on prenait un plus) et de nous aider en apprendre le français. Pfft.
  • C’était une plaisanterie. Pire.
  • J’étais dans la galère.
  • Je ne veux pas vous raconter toutes les histoires à propos de cette merveilleuse femme, mais j’ai un souvenir qui me faisait peur pendant très longtemps et même me fais faire des cauchemars.
    • C’était le soir, Madame s’est rentré tard après le soleil s’est couché, et nous sept attendons notre diner là-haut.
  • Mais nous avons soupçonné quelque chose, une sorte de pressentiment.
  • Un orage nous attendait.
    • Oh Dieu, que je souhaitais que nous avons eu tort !
  • Madame nous à appel- non- crié, hurlé !
    • Nous avons descendus, et nous nous sommes assoit.
  • Le silence régnait ; un seul bol était placé au milieu de la table.
  • Personne ne bougeait.
  • Nous essayions de la regarder en face, mais c’était trop difficile.
  • J’ai frissonné.
  • D’un seul coup une voix perçante se lance dans l’air.
  • Quelle expérience.
  • Quelle affreuse expérience ; elle a crié, hurlé, elle nous a fouetté avec sa voix, tel était le malheur que j’ai sentis ce soir-là.
  • J’ai cru être mort.
    • Mais le pire, pendant son discours qui se durait pendant la bonne partie d’une heure, pendant tous ses cris et rage, elle m’a regardé, personne d’autre, seulement moi.
  • Elle m’a dévisagée, c’était moi qu’elle me détestait, mais je ne savais pourquoi.
  • Je voulais pleurer, mais je me suis forcé de rester calme.
  • Devant tout le monde, j’ai accepté ses cris, ces blessures.
  • Après un long silence, nous pouvions enfin manger.
  • Je mourais de faim, mais je ne peux plus manger.
    • Seul, loin de chez moi, j’ai pleuré jusqu’au petit matin, quand je me suis enfin endormi.
    • La semaine prochaine, quand nous étions seuls tous les deux, le dragon et moi, elle m’a dit tout simplement que je n’ai fait pas de bon progrès en français.
  • J’ai passé tout le soir dans ma chambre, seul.
    • « Fin de première partie »

Pakiusap, tumulong sa pagtatama sa mga pangungusap! - Français