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Le commerce équitable c’est-à-dire, le commerce qui garantit aux producteurs de vivre dignement de leur travail, reste encore un tabou.

En effet, d’après le quotidien Le monde Diplomatique il ne représente qu’une part infinitésimale des échanges internationaux, parce qu’il est difficilement compatible avec le marché libéral actuel.

Par conséquent les multinationales font la loi sur le marché en spéculant sur les matières premières, et en exploitant également les producteurs qui par manque d’une juste rémunération sont obligés de fermer leurs activités.

En France la quinzaine du commerce et l’association Manga ont lancé une campagne de sensibilisation qui a pour objectif d’informer les consommateurs sur les produits achetés et de diffuser tous les bénéfices du commerce équitable ; parmi lesquelles, l’aide aux populations du tiers monde et la priorité aux producteurs en situation de précarité.

Bien qu’il y ait été l’adhésion de plusieurs consommateurs occidentaux, le scepticisme règne parmi les acteurs, surtout ceux des marques qui malgré leur haute position au sein de ces multinationales, concernant la possibilité d’infléchir leurs pratiques, ils les exonèrent de leurs responsabilités en réduisant les échanges économiques à une problématique de marketing éthique.

En se moquant par ailleurs des gens défavorisés du sud avec des stéréotypes, au mépris de la qualité de leurs produits, de leur travail et de leurs luttes.