Corrections

Le chariot avec les bagages de Tatiana et de Kapiton était prêt et un cocher tenait déjà les guides dans ses mains quand Guérassime est sorti de sa pièce, s' est approché de Tatiana et lui a donné en souvenir un foulard rouge qu'il achata il y a un an.

Tatiana, qui supportait toutes les difficultés de sa vie jusqu'à présent, ne tint pas soudain ses émotions/ ses sentiments et pleura.

S'asseyant dans le chariot, elle embrassa Guérassime trois fois comme une chrétienne.

Il voulut accompagner Tatiana jusqu'à la grande route et alla à côté du chariot, mais il arrêta soudain, agita sa main et allait le long de la rivière.

Il était le soir.

Il marchait tranquillement et regardait l'eau.

Tout à coup, il lui sembla que quelque chose barbotait dans la vase près de la rive.

Il se pencha et vit un petit chiot qui ne pouvait pas sortir au bord malgré touts ses efforts.

Le chiot glissait, tombait et tout son petit corps trempe frissonnait.

Guérassime prit ce chiot malheureux, le mit dans son caftan et dirigeait rapidement chez lui.

À la maison, Guérassime mit le chiot sur le lit, le recouvrit avec son touloupe lourd et mit près du chiot une soucoupe de lait qu'il apporta de la cuisine.

Le pauvre chien avait probablement trois semaines, ses yeux sont ouvrés il n'y a pas si longtemps et un oeil semblait un peu plus grand que l'autre.

Il ne savait pas boire de la soucoupe et ne faisait que frissonner.

Guérassime prit la tête du chiot et la pencha doucement vers le lait.

Le chiot commenca à boire avec avidité, en reniflant.

Guérassime le regardait et rit soudain.

Tout la nuit , il soignait du petit chien et s'endormit finalement dans un sommeil calme et heureux à côté de lui.

Aucune mère ne soigne pas tant de son bébé de cette façon comme Guérassime le faisait pour sa pupille.

D'abord, elle ( le chiot était un chienne) était très faible, petite et laide, mais 8 mois après, elle devint une chienne simpatique de race espagnole grâce aux efforts de son maître.

Elle s'attacha à/ aima son sauveur avec passion et ne le quittait jamais : elle allait avec lui partout.

Guérassime lui donna le nom - Moumou.

Tout le monde l'aimait et la nommait Moumounia.

Elle était très intelligent et affectueuse pour tout le monde, mais elle n'aimait que Guérassime.

Lui - même l'aimait sans mémoire et lorsque quelqu'un la caressait , Guérassime ne l'aimait pas: on dirait qu'il éprouvait peur ou il l'était jaloux simplement, Dieu le sait!

Le matinée, elle le réveillait toujours, en le tirant par la manche, elle gardait les balais et les pelles de Guérassime.

Il fit spécialement une entrée/ un trou dans la porte pour Mouomou qui savait qu'elle n'était une hôtesse que dans la pièce de Guérassime.

La nuit, elle ne dormait tout à fait, mais elle n'aboyait pas comme un chien stupide qui aboye simpelment par l'ennui, en s'asseyant sur les pattes arrières et levant son museau.

La voix fin de Mouomou ne retentissait jamais en vain.

En un mot, elle gardait bien!

Moumou n'avait jamais entré dans la mason de la dame quand Guérassime apportait les bois de chauffage, elle s'asseyait près de la porte et l'attendait, en tournant sa tête tantôt à droit, tantôt à gauche.

De cette manière il passa encore une année.

Guérassime continuait à remplir ses obligations et sa vie lui plaisait beaucoup, mais, tout à coup, il arriva une circonstance inattendue, à savoir....